
jeudi 22 octobre 2009
L'Alfa Romeo Giulia

Alfa fut le premier fabricant à mettre un moteur puissant dans un véhicule de production courante. La Giulia pesait environ 1.000 kg. Elle était équipée d'un moteur 1,6 litre à 75 kW avec une transmission manuelle à 5 rapports.
Sa vitesse maximale était de 170 km/h, ce qui était une vraie référence au début des années 1960 et cette voiture est restée une des plus rapides et sûres à la fin des années 1970.
Elle atteignait les 100 km/h départ arrêté en environ 12 secondes.


Belle, puissante et bourrée de caractère, la Giulia incarne à merveille les "Chevaux de feu" d'Alfa Romeo. Féline et sensuelle, à l'image de la magnifique sonorité de son double arbre, c'est une latine chaleureuse doublée d'un tempérament de sauvageonne. Au cours d'une brillante carrière de seize années, la Giulia connaîtra de nombreuses variantes.

A l'instar de sa devancière, la Giulia ne présente en rien le caractère d'une familiale pour père tranquille.


Produite dans la nouvelle usine d'Arese, la Giulia connaîtra un succès qui se prolongera pendant seize ans, sans modifications notables si l'on excepte un partiel mais regrettable lifting en 1974.


Mais la Giulia, c'est aussi une extraordinaire silhouette. Son originalité a surpris au moment de son lancement et d'aucuns ne l'ont pas comprise. Œuvre du Centro Stile Alfa Romeo et dotée d'un excellent Cx, elle prouve que les grands carrossiers ne sont pas les seuls à inventer des formes audacieuses. La face avant expressive donne à la Giulia un air farouche et décidé, tandis que l'ample poupe cubique, aux vertus aérodynamiques, présente beaucoup de caractère. Elle sera d'ailleurs reprise sur la Tubolare de Zagato.





mercredi 21 octobre 2009
Esprits criminels

En France, la série est diffusée depuis le 28 juin 2006 sur TF1.
Cette série suit les enquêtes d'une unité spéciale du FBI : Le Département des Sciences du Comportement. Chaque membre de cette équipe de profilers a sa spécialité.
Ensemble, ils tentent de percer les pensées des tueurs en série et de décrypter leurs modes opératoires pour anticiper leurs actes et empêcher qu’ils fassent de nouvelles victimes. De leur complémentarité dépend la réussite des enquêtes. Mais ils doivent en permanence veiller à ce que leur travaille n’empiète pas sur leurs capacités de jugement.

Esprits criminels a été l'un des plus gros succès de la rentrée 2006 aux Etats-Unis pour CBS. Dès son lancement en septembre, le premier épisode a rassemblé 19,6 millions de téléspectateurs. Depuis, la série attire en moyenne plus de 14 millions d'Américains. La 5éme saisons est en cours de tournage. Chaque épisode est d'une durée de 42 minutes.

* Thomas Gibson (VF : Julien Kramer) : Aaron Hotchner
* Joe Mantegna (VF : Hervé Jolly) : David Rossi (2007-)
* Shemar Moore (VF : David Kruger) : Derek Morgan
* Matthew Gray Gubler (VF : Taric Mehani) : Dr Spencer Reid
* Andrea Joy Cook (VF : Véronique Picciotto) : Jennifer « JJ » Jareau
* Paget Brewster (VF : Marie Zidi) : Emily Prentiss (2006-)
* Kirsten Vangsness (VF : Laëtitia Lefebvre) : Penelope Garcia
Personnages récurrents :
* Meredith Monroe : Haley Hotchner
* Jayne Atkinson : Erin Strauss
* Josh Stewart : William LaMontagne Jr.
* Nicholas Brendon : Kevin Lynch
* Brian Appel : Agent Anderson
* Gonzalo Menendez : Josh Kramer
* Meta Golding : Jordan Todd

Dans l'épisode 3x18, Rossi a révélé qu'il avait été marié trois fois et n'a pas d'enfants.








Vous trouverez sur ce lien, plein d'informations importantes sur la série : "Esprits criminels - Série TV"

Eco Pods Architectural Concept

Décrit comme une sorte de bio-réacteur à placer dans les coeurs urbains, sa façade est entièrement constituée de modules, qui peuvent être déplacés par des bras en fonction de l’exposition, contenant un substrat de croissance et une certaine variété d’algues pouvant être transformée en carburant. Outre cette utilisation énergétique, sa seule présence dans la ville peu constituer une sorte de poumon, rôle classique des plantes vertes.





Quand les sauropodes peuplaient la France ...

C'était là, juste sous leurs pieds, sur un petit sentier de débardage d'une forêt communale, non loin du village de Plagne, dans l'Ain. Pendant des centaines d'années, des hommes ont mis leurs pas dans ceux de dinosaures sans jamais s'en apercevoir. Et puis, un dimanche d'avril 2009, deux chercheurs amateurs ont su voir ce que personne n'avait vu avant eux. Marie-Hélène Marcaud, enseignante à la retraite, et Patrice Landry, géologue, tout deux membres amateurs de la Société des naturalistes d'Oyonnax, ont découvert les plus grandes traces de sauropodes connues : des pas de géants d'environ 1,50 m de circonférence, fossilisés dans le calcaire et vieux de plus de 150 millions d'années. Une découverte considérable qui bouleverse l'image même du monde de la préhistoire européenne. Car sous leurs yeux, ce n'est pas une empreinte mais des dizaines et peut-être même des centaines dont les contours se sont révélés, échelonnés sur au moins 300 mètres de long et 100 mètres de large, témoins du passage d'un véritable troupeau. Soit la plus longue piste mise au jour, puisque la plus importante découverte auparavant au Portugal, près de Fatima, ne mesure "que" 147 mètres.
"Nous en avions la certitude, Marie-Hélène et moi, raconte Patrice Landry. Nous savions que nous allions trouver un jour des traces de dinosaures dans la région. Nous avions déjà participé à la découverte d'empreintes probables sur un chantier de contournement routier à Oyonnax dans les années 90. Mais, à l'époque, les scientifiques ne nous avaient pas suivis. Pendant des années, ensuite, nous avons étudié les cartes géologiques et des photos satellites de la zone et voyagé dans le monde entier pour nous familiariser avec les empreintes de dinosaures, convaincus qu'une autre découverte était possible. Mais son ampleur nous a littéralement soufflés. Si l'on en juge par la taille considérable des empreintes, ces animaux devaient être gigantesques."
Ce n'est pas la première fois que de tels fossiles sont découverts dans le Jura, puisque trois autres sites, dont le célèbre site de Coisia, avaient déjà été répertoriés. "Mais ici, à Plagne, le changement d'échelle est considérable, explique Jean-Michel Mazin, directeur de recherche au laboratoire de paléoenvironnement et paléobiosphère (CNRS/université Claude-Bernard Lyon-I). Nous sommes probablement face au plus grand gisement d'empreintes au monde. Conservées dans la couche calcaire du tithonien, le dernier étage stratigraphique du jurassique supérieur, elles correspondent à des animaux quadrupèdes de 25 mètres de long pesant de 30 à 40 tonnes. Plus exactement des sauropodes, sans doute proches morphologiquement des diplodocus d'Amérique du Nord."
Une formidable découverte rendue possible par un accident géologique unique. "On peut imaginer que ces traces ont longuement séché au soleil avant d'être recouvertes par la mer qui a empilé des dizaines puis des centaines de mètres de sédiments, les protégeant ainsi pendant des millions d'années, assure Patrice Landry. Puis les strates ont été bouleversées lors de la formation du massif du Jura, il y a environ 10 ou 15 millions d'années. Et l'érosion a fait le reste, décapant lentement les couches... L'incroyable est qu'elles ont été préservées à cet endroit."
Passée l'ivresse de la découverte, les scientifiques du CNRS espèrent maintenant pouvoir étudier plus profondément le site et effectuer d'autres sondages avant de commencer des études plus fines, afin de déterminer avec plus de certitude l'espèce de dinosaures qui a laissé ce précieux témoignage. L'histoire préhistorique de Plagne ne fait que commencer.
mardi 20 octobre 2009
"Les larmes d'Eros" ou L'amour et la mort dans les arts visuels ...

Cette exposition composée d’environ 120 pièces (peintures, sculptures, photographies et vidéos) les différents mythes qui structurent notre vision de l’érotisme (naissance de Vénus, Eve et le serpent, Andromède enchaînée…) représentés par les grands maîtres anciens comme par les contemporains.
"Nous cherchons à attirer tous les publics à cette exposition qui peut être comprise et appréciée par un spectateur privé de toute explication car tout le monde connaît les mythes qui ont été choisis", a expliqué lundi le commissaire de l’exposition et directeur artistique du musée Thyssen, Guillermo Solana.
"Il s’agit d’établir un dialogue entre les grand maîtres anciens et les artistes contemporains, particulièrement ceux du 19e siècle qui ont révisé en les érotisant nombre de mythes chrétiens et gréco-latins", ajoute M. Solana.

L’exposition qui tire son nom d’un ouvrage dans lequel le Français Georges Bataille aborde l’intime relation entre Eros et Tanatos – la pulsion sexuelle et l’instinct de mort -, frappe par l’éclectisme des oeuvres exposées.
Le visiteur, devenu voyeur, caresse des yeux une Venus sortie des eaux, représentée sous les traits d’une lolita américaine, une Andromède peinte par Gustave Doré illustrant le bondage en passant par un baiser de Dracula par Andy Warhol.

Cette volonté de dialogue entre artistes du passé et contemporains, montre l’éternelle pertinence de ses mythes, notamment dans l’oeuvre de l’artiste américaine Cindy Sherman qui se change en "femme fatale" en tenant dans une main une tête d’homme, la décapitation étant un symbole antique de castration. Le spectateur comprendra mieux que jamais le sens de l'expression mourir d'amour, car d'une certaine façon certaines idylles amoureuses ne peuvent atteindre leur plénitude que dans l'au-delà.
L’exposition restera ouverte jusqu’au 31 janvier.
dimanche 18 octobre 2009
"Mères et filles"

"Mères et filles" est un film de femme sur les femmes très nettement féministe mais qui n’entre jamais dans un discours rancunier. Un portrait générationnel convaincant, servi par des actrices magistrales.
"Trois femmes, trois générations. Dans les années 50, Louise a quitté le domicile conjugal alors que ses enfants étaient encore jeunes. Elle n’a plus donné signe de vie. Sa fille Martine est restée dans la petite ville de bord de mer où elle est devenue médecin. Aujourd’hui Audrey, la fille de Martine, la trentaine indépendante, revient rendre visite à ses parents. Elle va trouver par hasard un cahier ayant appartenu à sa grand-mère, un journal qui pourrait enfin expliquer son départ. Éclaircira-t-il les non-dits qui altèrent depuis toujours les relations au sein de la famille ? Audrey y trouvera-t-elle les réponses aux questions qu’elle se pose sur son propre avenir ?"
Impossible de désigner le personnage principal du film même si toute l'histoire tourne autour de Louise, la grand mère trop indépendante ( pour son époque !). Comme le titre est au pluriel ... les héroïnes sont multiples. Car il s’agit bien d’héroïnes au sens littéral du terme : chacune d’elle s’est battue pour se créer sa place, exister dans la société, aux yeux des autres et assumer leurs envies et leur personnalité. Un combat, un leitmotiv qu’expose Julie Lopes-Curval, dans son troisième long-métrage après "Bord de mer" et "Toi et moi".
Pour incarner des femmes aussi combatives, le choix des actrices s’avère crucial et demande des personnalités fortes qui soient néanmoins capables de ne pas annihiler le personnage. Marina Hands se révèle particulièrement convaincante. Le personnage qu’elle interprète dans "Mères et filles" est le prolongement moderne de ses précédents films et notamment "Lady Chatterley" ; De retour en vacances en famille, elle plonge dans son passé familial et découvre, fascinée autant qu’inquiète, la vie, moins lisse qu’elle ne le pensait, des femmes des générations précédentes. Sa mère, incarnée par Catherine Deneuve impressionnante et dont le jeu est toujours aussi parfait (en revanche ... les ravages de la chirurgie soi-disant esthétique commence à se remarquer beaucoup !) , incarne un personnage riche et complexe, rongé par une histoire lourde à porter. L’actrice, toujours aussi charismatique à mon goût, illumine chacune de ses scènes, avec une froideur qui masque une fragilité certaine de la femme qu’elle personnifie.
La relation entre Marina Hands et Catherine Deneuve est le fil directeur du film qui permet également de comprendre l’histoire de Louise (excellente Marie-Josée Croze) la grand-mère disparue sans laisser de traces, il y a cinquante ans. On voit ce personnage à travers les flash backs fantasmés du personnage de Marina Hands. Ces retours en arrière se font sans qu’une différence esthétique ne soit clairement identifiable (on évite les tons sépias et le noir et blanc), les temps passés et présents s’entremêlent et, progressivement, se retrouvent pour révéler la vérité.
Mais, si les femmes sont au cœur de l’intrigue, il ne faut pas nier l’importance du mari de Catherine Deneuve qui crée la jonction entre la mère et la fille et entre la mère et la grand-mère absente. Michel Duchaussoy apporte une douceur salvatrice face aux tempéraments exacerbés des héroïnes. Les hommes et les femmes se font souffrir à parts égales et le scénario de Julie Lopes-Curval a l’intelligence de rappeler les évolutions des mœurs en fonction des époques - ce qui évite tout raccourci féministe un peu simpliste et forcément caricatural.
"Mères et filles" est donc un long-métrage qui s’apprécie pour ses actrices particulièrement talentueuses et pour sa réalisatrice, pleine de finesse, qui donne à voir une œuvre à la fois légère et plein de réflexion avec une fin surprenante ... Un film à aller voir donc !






samedi 17 octobre 2009
Les araignées et leurs toiles !

Sur les 35 000 espèces d'araignées répertoriées, 30% ont un poison douloureux pour l'homme et une dizaine d'espèces sont véritablement dangereuses.
L'araignée est un arachnide typique: un corps en deux parties, 8 pattes articulées, une paire de chélicères, une paire de pédipalpes et plusieurs yeux simples. Les gisements ont montré la présence de systèmes à filer la soie et de pinces à poison chez des araignées fossiles du Dévonien inférieur. Cela indique que le mode de vie de l'araignée est resté quasiment inchangé depuis près de 400 millions d'années.

On considère que l’usage initial de la soie était la fabrication du cocon pour protéger les œufs car les araignées considérées comme primitives ne tissent pas de toile.
Beaucoup d’araignées d’espèces fileuses femelles (genre Tegenaria notamment) laissent derrière elle un fil enduit de phéromone qui est presque systématiquement suivi par les mâles. (chez les araignées vagabondes, des signaux visuels remplacent ces signaux hormonaux olfactifs).
Le fil transmet aussi très bien les vibrations. Ils alertent ainsi l’araignée sur le fait qu’une proie est tombée dans son piège ou qu’un mâle s’approche. L’araignée peut aussi détecter la position d’une proie immobile en impulsant une vibration à la toile et en analysant l’écho de cette vibration en retour. Chaque espèce produit des signaux particuliers par vibration de l’abdomen ou par vibration produite par les pattes, à la manière d’un doigt qui fait sonner la corde d'une guitare.

Les toiles d’araignées sont présentes partout dans le monde et dans chaque recoin du jardin ou de la maison.
Les araignées ont colonisé tous les continents sauf l’Antarctique. Un chercheur britannique a calculé que dans son pays, les terres cultivées abritaient plus d’un million d’araignées par hectare.
L’arme essentielle de l’araignée est sa toile et il en existe de multiples formes selon les espèces. Mais, la soie sert aussi à de multiples usages : habitat, chasse, déplacement ou protection des jeunes.

Il existe jusqu’à neuf différentes sortes de ces glandes. Chacune produit un seul fil doté de propriétés spécifiques.
Certaines araignées, comme les Uloboridés, combinent les fibres afin de produire différents fils de soie. Chaque fil ne peut être utilisé que pour une tâche particulière.
Aucune machine humaine n’est capable de faire un fil aussi mince et aussi résistant. La soie des araignées est plus élastique que le Nylon et plus résistant que l’acier.
La soie gluante est d’une élasticité incroyable sous l’effet d’un impact. Elle peut atteindre jusqu’à quatre fois sa longueur au repos. Certaines araignées resserrent les rayons de la toile à l’approche d’une proie pour éviter de l’expédier au loin, comme un trampoline.

La toile est confectionnée, dans la plupart des cas, par la femelle. Les mâles cessent de tisser lorsqu’ils parviennent à l’âge adulte pour aller batifoler, préférant faire l’amour plutôt que la guerre.
Les femelles, elles, ont besoin de protéines des insectes pour produire des œufs et tissent par conséquent des toiles durant toute leur vie.
A l’origine, il y a quelque 400 millions d’années, les araignées se servaient surtout de leur soie pour se confectionner une cachette.
Ensuite, les araignées ont commencé à s’équiper de toiles aériennes quand les insectes se sont équipés d’ailes.

C’est loin d’être un automate car elle doit s’adapter à chaque fois.
Si les tarentules, les araignées à terrier operculé et quelques autres utilisent encore leur soie pour se mettre essentiellement à l’abri, un bon tiers des 35 000 espèces d’araignées recensées tisse des toiles géométriques.
L’autre tiers confectionne des toiles à entonnoir ou des toiles-chaussettes.
L’argiope, une araignée très fréquente en Europe, réalise des toiles selon une architecture particulière.
L’agencement des fils permet de réfléchir les rayons ultraviolets, connus pour attirer les insectes.La toile se transforme en un véritable miroir aux alouettes. La toile de l’argiope se reconnaît à son zigzag blanc.

En effet, les fils peuvent être secs ou mouillés, laineux ou gluants selon l’usage que l’araignée veut en faire.
L’araignée est à l’affût et attend patiemment qu’une proie se laisse piéger.
L’araignée peut être postée au centre de sa toile. C’est le cas de l’argiope. Dès qu’un insecte touche les fils collants, elle fonce dessus et l’enroule avec un autre fil pour que son repas ne s’échappe pas.

Cependant, la chasse n’est pas facile. En moyenne, une mouche ne reste pas plus de cinq secondes dans une toile géométrique. Les chercheurs estiment que plus de 80% des insectes parviennent à s’échapper.
L’araignée doit donc faire vite et paralyser sa proie grâce à ses chélicères terminés par des crochets inoculateurs de venin.
Elle peut également l’immobiliser en l’enrobant très vite d’une soie spéciale ressemblant à de la gaze.
La plupart des espèces n’oublient jamais de laisser courir derrière elles un fil de soie arrimé, à intervalles réguliers, à un support quelconque.
Si un choc trop brutal ébranle la toile, l’araignée tombe puis remonte rapidement grâce à ce fil de sécurité.
Lorsqu’il prend à une araignée l’envie de voyager, elle grimpe sur un point situé en hauteur et lâche suffisamment de fils pour avoir une chance de prendre le vent et, ainsi, s’élever comme une montgolfière.
Pattes écartées pour mieux être portée, elle peut être entraînée à plus de 4 km d’altitude, et parcourir 300 km.

Imaginez 1 800 araignées qui débarquent quotidiennement avec leurs parachutes en fil de la Vierge !
Ce moyen de transport, appelé le "ballooning" est également utilisé par les juvéniles pour pouvoir coloniser de nouveaux territoires.
De nombreuses espèces se servent de la soie à la fois comme isolant pour leur terrier et comme piège. L'entonnoir soyeux au fond du terrier est relié à la toile, placée devant l'abri. A la moindre vibration, l'araignée sort pour emporter son butin.
La confection d’un abri est une autre utilisation importante de la toile. Il peut s’agir de simples fils entrecroisés sous une feuille.
Mais, certaines mygales telles que les Cténizidés et les Némésiidés, présentes dans le Sud de la France, sont très ingénieuses.

Ce clapet s’adapte parfaitement à l’ouverture de la tanière et est mobile comme une trappe car fixé par une charnière de soie.
La soie est utilisée chez toutes les espèces pour tisser le cocon protégeant les œufs.
L’argiope pond ses oeufs dans un cocon de soie. Puis, elle met des bulles d’air entre les fils pour que les petits soient à l’abri du froid.
Elle cache sa progéniture dans les herbes et meurt avant la naissance des petits. Elle ne vit qu’un an.

La lycose dépose ses œufs au sol puis les emballe dans un cocon. Ensuite, elle l’accroche à ses filières.
Chez certaines araignées, un seul cocon peut contenir plus de 2 000 œufs.
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