jeudi 30 avril 2009

Yom HaShoah

Six bougies du souvenir, à la mémoire des six millions de Juifs exterminés par les nazis, ont été allumées dimanche soir à Paris au Mémorial de la Shoah, par d'anciens déportés et des enfants.
Cette journée de commémoration (Yom HaShoah en hébreu) placée sous le haut patronage de Jacques Chirac et de Samuel Pisar, ancien déporté, grand témoin et militant pour la mémoire de la Shoah, a été ponctuée par la lecture, pendant 24 heures, des noms de tous les Juifs déportés de France.
Entre 1942 et 1944, 75 721 Juifs ont été déportés de France vers les camps la mort. Entre 2 500 et 3 000 d'entre eux ont survécu. Quelque 11 400 enfants et adolescents ne sont pas revenus.
À Strasbourg, une cérémonie organisée à la mémoire des déportés juifs, tsiganes, homosexuels et "usagers de la psychiatrie" du Bas-Rhin a été organisée avec le soutien dans l'assistance de rescapés des génocides rwandais et arménien. L'Alsace et la Moselle sont les seules régions de France où des directeurs alsaciens d'hôpitaux psychiatriques ont dressé des listes de malades mentaux devant "être exécutés dans un centre d'euthanasie près de Francfort", a rappelé le Dr Georges Federmann, président du Cercle Menachem Taffel.



Yom haShoah Ve'Hagvura ou Yom HaShoah (יום השואה yom ha-sho’āh, יום הזיכרון לשואה ולגבורה-Yom ha-zikaron la-Shoah v'la-Gvura) est un jour férié en Israël commémorant chaque année les 6 millions de Juifs victimes de la Shoah. Il se passe le 27 Nissan dans le calendrier hébraïque.
A l'origine, le Parlement israélien avait choisi en 1951 cette date qui commémore en même temps le jour anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie le 19 avril 1943 (le 15 Nissan, premier jour de la Pâque juive) et la Shoah. Cela a posé problème car justement il s'agissait également du premier jour de Pessa'h, la Pâque juive. Le 27 a donc été choisi, intervenant 8 jours avant Yom Ha'atzmaout, le jour de l'indépendance d'Israël. Yom HaShoah a été instauré par une loi, qui a été signé par David Ben Gourion et Yitzhak Ben-Zvi, respectivement Premier Ministre et Président d'Israël.



Le jour de Yom HaShoah à 10 heures du matin, les sirènes retentissent pendant deux minutes à travers tout Israël. Les voitures, les bus s'arrêtent et les passagers en sortent. Les piétons s'arrêtent également et respectent deux minutes de silence. Pendant ce jour les lieux de loisirs et la plupart des établissements publics sont fermés conformément à la loi. Les chaînes de télévision et de radio diffusent essentiellement des programmes documentaires à propos de l'Holocauste et des interviews et reportages sur les commémorations. Aucune publicité n'est diffusée. Tous les drapeaux du pays sont en berne.
Des commémorations ont également lieu dans les lycées, où les étudiants écoutent les témoignages des derniers survivants et discutent de cette période en classe. À Auschwitz, des milliers de lycéens israéliens commémorent ce jour par la «Marche des Vivants» par opposition aux «Marches de la mort» de l'Holocauste. Ces évènements font partie de l'enseignement scolaire sur la Seconde Guerre mondiale et sont subventionnés par le Ministère de l'éducation.

Camélia Jordana !

mercredi 29 avril 2009

Gran Torino


synopsis : "Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains "qui croient faire la loi", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous la pression d'un gang, Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux d'intérêt général" au profit du voisinage. C'est le début d'une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés, contraints de fuir la violence... comme lui, qui croyait fermer la porte sur ses souvenirs aussi aisément qu'il enfermait au garage sa précieuse Gran Torino..."

Je suis allé voir ce film sur les conseils de mon médecin. Sa femme et sa fille avaient pleuré tellement la fin était émouvante ! Le site d'"Allociné" lui attribuait 4 étoiles ...
Certaines scènes sont fortes effectivement ....
Mais pourquoi tant d'admiration ?
Mystère insondable!
Ce film se veut moral (comme quasiment tous les films d'Eastwood). Il aborde des thèmes que l'on aime voir traité au cinéma : le racisme primaire et les préjugés inter-raciaux, l'abandon des personnes âgées, etc. Malheureusement, c'est d'un classicisme déprimant et d'un ennui total. Le scénario n'est pas très original et cousu de fil blanc...

Aucun parti pris! Aucune forme! La caméra est formaté. C'est un film de Clint faisant du Eastwood ! De plus, nous avons droit à une caricature incroyable d'un personnage de raciste tellement énorme que l'interprétation en devient extrêmement limite. Les dialogues sont également pauvre "combien de babouins on peut mettre dans une seul pièce?".avec ses marmonnements incessants (vu en vf) et son attitude envers ses voisins est un peu trop prévisibles. Du vu et revu, c'est bien dommage !


Je n'ai pas ressenti d'émotion même avec l'énorme corde qu'utilise Clint pour nous faire tirer des larmes (ça non plus ça ne change pas) et le sage Eastwood semble bien en dessous de son titre de philosophe tant adulé tant son propos est limité, déjà vu, et... niais ! L'alchimie avec ce film n'a pas pris.
Clint eastwood n'est plus crédible, il ne peut plus réaliser et interpréter les films qu'il faisait il y a 30 ans.
C'est un bon film avec un scénario banal où l'on devine très vite le déroulement et dénouement de l'histoire... pas de quoi tomber à la renverse.

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mardi 28 avril 2009

Timo Glock

Timo Glock, né le 18 mars 1982 à Lindenfels (Allemagne), est pilote de formule 1. Il est super mignon et a beaucoup de charme !!!
Vainqueur des GP2 Series en 2007, et après une première expérience lors de la saison 2004 au cours de laquelle il dispute quatre Grands Prix avec l'écurie Jordan, il participe au championnat du monde de Formule 1 depuis la saison 2008 au sein de l'écurie Toyota.

Après plusieurs années de karting, Timo Glock débute le sport automobile en 2000. Cette année-là, il remporte le championnat junior de Formule BMW allemande, puis l'année suivante, il s'impose dans la catégorie principale de la Formule BMW allemande. En 2002, Glock passe à la Formule 3 et termine 3e du championnat d'Allemagne. En 2003, toujours en Formule 3, il rejoint les rangs du nouveau championnat de F3 Euroseries. Il s'y met à nouveau en évidence avec trois victoires et une cinquième place finale au championnat.



Comme son objectif est de retrouver le championnat du monde de Formule 1, Glock ne reste pas en Champ Car et revient en Europe disputer le championnat de GP2 Series en 2006. Après un début de saison très laborieux au sein de l'équipe BCN, il rejoint à la mi-saison l'écurie iSport : un transfert payant puisqu'avec deux victoires, Glock s'affirme depuis comme l'un des pilotes les plus performants du plateau. Toujours en GP2 en 2007, il réalise un excellent début de saison qui lui permet de prendre les commandes du championnat. Victime d'un certain passage à vide au cours de l'été, il voit fondre sur lui le Brésilien Lucas di Grassi, mais parvient tout de même à décrocher le titre à l'issue de la dernier manche de la saison à Valence.

Parallèlement à cette saison victorieuse en GP2, Glock effectue son retour en Formule 1 en tant que pilote essayeur de l'écurie BMW Sauber. En fin d'année, fort de ses succès en GP2, il est recruté comme titulaire par l'écurie Toyota F1 Team dans laquelle il remplacera à compter de la saison 2008 son compatriote Ralf Schumacher. Son début de saison est difficile, il est dominé par son équipier Jarno Trulli aussi bien en qualifications qu'en course si bien que au bout de six courses, son équipier a déjà marqué 9 points alors que Timo a encore un score vierge. Cependant, il revit au Canada, là où il avait marqué ses premiers points. Sur une stratégie ingénieuse de un arrêt, il termine à la quatrième place devant son équipier, sixième.

Lors du Grand Prix d'Allemagne, le 20 juillet, Timo Glock est victime d'un accident. Une rupture de suspension le fait partir en tête en queue sur un vibreur avant de s'écraser sur un mur, sa voiture s'immobilisant 200 mètres plus loin. Il est sorti de sa voiture avec l'aide des médecins du circuit et conduit à l'hôpital. D'après les premières informations, rien de grave n'est décelé et, lors du Grand Prix de Hongrie, deux semaines après son accident, il est de retour et se bat avec les meilleurs durant tout le week end. Il se qualifie cinquième sur la grille et termine second du Grand-Prix en accédant pour la première fois de sa carrière en Formule 1 sur le podium.

Lors du Grand Prix du Brésil, à Sao Paulo, décisif pour la course au titre entre Lewis Hamilton et Felipe Massa, et alors que la pluie fait son apparition, il reste en piste avec ses pneus secs alors que la majorité des autres pilotes chaussent des pneus adaptés pour la pluie. En quatrième position à l'entame du dernier tour, il est dépassé dans le dernier virage par Sebastian Vettel puis par Lewis Hamilton qui récupère ainsi le point dont il a besoin pour être sacré champion du monde.
Tout ça, c'était pour vous le faire connaître (il est quand même hyper mignon !) et j'espère que grâce à moi, vous allez vous intéresser un petit plus à la formule 1 !

lundi 27 avril 2009

Deneuve

Les fourmis décident toutes seules !

Contrairement à toute logique, les fourmis désireuses de changer de fourmilière ne procèdent pas par comparaison de plusieurs sites avant de s’établir. Chaque individu opère une sélection selon ses propres critères.
Lorsque les humains déménagent, ils visitent généralement plusieurs maisons avant de déterminer celle qui leur conviendrait le mieux, ou qui correspond le mieux à leurs préférences. Les fourmis, elles, procèdent tout différemment.

Pour le comprendre, des chercheurs de l’université de Bristol, conduits par Elva Robinson, ont équipé plusieurs fourmis de l’espèce Temnothorax albipennis (fourmis des rochers) de minuscules transmetteurs radio de 3 millimètres, fixés sur leur dos. L'équipe a ainsi réussi à suivre avec une grande précision le cheminement des membres d’une fourmilière en mal d’habitat, et déterminer comment ces insectes choisissent leur nouveau toit.

Les fourmis, originaires d'une fourmilière détruite pour les besoins de l'expérience, ont été placées dans une situation où deux sites potentiels de nidification se présentaient, l’un assez proche, l’autre quatre fois plus éloigné. Ce dernier, moins accessible, étant aussi plus favorable.

Plan de l'expérience. A gauche, la fourmilière initiale, détruite (original nest). A 30 cm, le site défavorable (poor nest), et beaucoup plus loin, le site favorable (good nest). Des compteurs RFID enregistrent les déplacements des fourmis. Crédit Université de Bristol

Lorsqu’une colonie de ces fourmis doit se déplacer, des éclaireuses commencent par explorer le terrain afin de découvrir les sites favorables. Elles retournent ensuite à la colonie et invitent d’autres membres de la fourmilière à les suivre. Arrivés sur place, ceux-ci font de même. Lorsqu’un certain quorum est atteint, le déménagement proprement dit commence, ainsi que le transport des œufs et des larves.

Mais comment s’établit le choix ? En pistant les fourmis équipées de puces RFID, les chercheurs ont déterminé que les fourmis ne parcouraient pas les sites potentiels l’un après l’autre afin de les comparer, mais les évaluaient directement selon des critères précis. Ainsi, très peu d’entre elles ont visité les deux emplacements dans le cadre de cette expérience. Les éclaireuses arrivées en premier lieu sur le site moins favorable ont poursuivi leurs recherches avant de tomber sur le second emplacement, tandis que celles qui y avaient directement abouti l’ont immédiatement sélectionné sans chercher ailleurs.

"Chaque fourmi semble avoir son propre seuil d’acceptabilité lui permettant de juger individuellement d’un emplacement potentiel, constate Elva Robinson. Les individus arrivant sur le site le moins favorable commutaient directement sur le meilleur site, tandis que celles qui y sont arrivées y sont restées. Les fourmis qui ont visité les deux endroits ont choisi le meilleur, mais les différents insectes n’ont pas eu besoin d’évaluer comparativement les deux sites pour que la colonie entière prenne la décision correcte".

La plupart des autres animaux, tout comme les êtres humains, utilisent l’évaluation comparative ce qui les conduit souvent à une décision irrationnelle, entraînée par le contexte dans lequel les différentes options sont comparées, ou par un classement compliqué de décisions intermédiaires.

Les fourmis, elles, se montrent d’une redoutable efficacité en procédant par une évaluation directe et absolue, peu sujette à ce type de risque, dans laquelle la mémoire – avec ses aléas – n’intervient pas.

Jason Mraz - I'm Yours




dimanche 26 avril 2009

samedi 25 avril 2009

Les 10 mensonges d’Éric Besson


1 - "Toutes celles et ceux qui, de bonne foi, aident un étranger en situation irrégulière doivent savoir qu’ils ne risquent rien."
  • Au contraire, l’article L. 622-1 amalgame passeurs et humanitaires en punissant « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». L’article L. 622-4 exonère de poursuites les « ascendants ou descendants » de l’étranger, les « frères, sœurs », le « conjoint », ainsi que « toute personne physique ou morale lorsque l’acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l’intégrité physique de l’étranger ». Nulle mention de « bonne foi ». Si un citoyen héberge un sans-papiers qui n’est ni en danger de mort ni son frère, il tombe sous le coup de la loi.

2 - "Personne en France n’a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger, transporté en voiture en auto-stop un étranger en situation irrégulière."
  • Depuis 1995, six personnes ont été poursuivies et condamnées sur la base de l’article L. 622-1. Parmi elles, Sylvia B., condamnée à trois mois de prison avec sursis en 1995 pour avoir hébergé son conjoint pendant deux ans. En 1997, Jacqueline Deltombe est déclarée coupable d’« aide au séjour irrégulier » après avoir logé un ami zaïrois. Quant à Delphine Benama, condamnée en 2000 à deux mois de prison avec sursis, elle a purgé huit mois de détention provisoire pour avoir aidé un ami algérien dans ses démarches administratives.

3 - "Deux bénévoles humanitaires ont été condamnés, avec dispense de peine, en soixante-cinq ans pour être entrés dans la chaîne des passeurs : en clair, ils avaient transporté des fonds, pris de l’argent à des étrangers en situation irrégulière qu’ils avaient apporté à des passeurs."
  • Ce n’est pas l’avis des deux intéressés, Jean-Claude Lenoir et Charles Frammezelle, dit « Moustache », deux bénévoles de Calais effectivement condamnés en 2003 pour « aide au séjour irrégulier ». Selon leurs dires, ils n’avaient pas « pris de l’argent à des étrangers en situation irrégulière », mais s’étaient portés garants à La Poste pour que des réfugiés puissent retirer de « petites sommes ». Quant à le donner à des passeurs, ces migrants, demandeurs d’asile, n’étaient visiblement pas intéressés pour traverser la Manche… Les deux bénévoles ont d’ores et déjà annoncé leur intention de porter plainte, pour diffamation, contre le ministre.
4 - "Nous avons absolument besoin de l’article L. 622-1 pour lutter contre les filières de l’immigration clandestine."
  • De nombreuses autres dispositions du Code pénal permettent de condamner les passeurs, comme l’article 225-4 qui punit de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende la traite des êtres humains. Le proxénétisme et la mise en danger de la vie d’autrui sont aussi des délits sévèrement sanctionnés. « Ces outils permettent déjà de poursuivre et de condamner ceux qui font véritablement commerce de la misère humaine », assure Nathalie Ferré, enseignante-chercheuse en droit privé et membre du bureau du Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI).

5 - À Calais, "nous accueillons des personnes qui sont anglophones, anglophiles, qui ne veulent pas rester en France, qui, dans 95 % des cas, ne demandent pas l’asile à la France et veulent à tout prix rejoindre un membre de leur famille ou aller travailler en Angleterre".
  • Effectivement, l’OFPRA a enregistré 149 demandes d’asile en 2008 sur le Pas-de-Calais, une goutte d’eau au vu du nombre de réfugiés. Pour autant, peut-on en conclure que ces réfugiés veulent « à tout prix » se rendre en Angleterre ? La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) dénonçait, dans un récent rapport, les difficultés d’accès à la procédure d’asile. Outre le manque d’informations, l’éloignement des institutions est mis en cause : la demande d’asile doit être déposée à Arras, à plus de 100 kilomètres de Calais. La procédure Dublin II, qui oblige les demandeurs d’asile à ne déposer leur dossier que dans un seul pays de l’UE, est également dissuasive.

6 - Sur Calais, "les situations humaines sont souvent dramatiques, mais nous essayons autant que nous pouvons de soulager cette misère humaine".
  • Qui est-ce « nous » ? Depuis la fermeture de Sangatte, en 2002, des centaines de migrants sont condamnés à dormir dehors. Face à la présence de ces hommes, femmes et enfants totalement démunis, ce sont les associations qui fournissent nourriture, vêtements et réconfort. Pour la CFDA, « la seule aide qui reste aux exilés, privés de tout, est l’assistance caritative. Les associations viennent ainsi se placer dans le vide laissé par l’État et les collectivités territoriales ».

7 - "Nous proposons chaque soir entre 35 et 50 places d’hébergement à quelques kilomètres de Calais. Tous les soirs, ces places d’hébergement sont vides."
  • Le rapport de la CFDA démontre au contraire les difficultés des migrants de Calais à trouver un toit pour dormir. Ainsi, le principal centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de la ville compte 42 places, dont deux seulement sont destinées aux exilés, à condition qu’ils aient souscrit au « retour volontaire ». « S’il y a des chambres quelque part, elles sont tenues secrètes ! » s’exclame Monique Delannoy, responsable de l’association la Belle Étoile, contrainte de payer des nuits d’hôtel aux réfugiés pour les mettre à l’abri. Quant aux places à quelques kilomètres de Calais, selon Martine Devries, responsable de la mission Médecins du monde à Calais, elles seraient à des centaines de kilomètres. « Ce sont des foyers d’hébergement dans l’Est. Oui, là-bas, il doit y avoir des places, mais certainement pas à Calais ! »

8 - Sur la régularisation des travailleurs sans-papiers : "L’égalité existe, il y a des régularisations d’Algériens ou de Tunisiens, simplement il n’y a pas de régularisations dites massives. Il y a des régularisations au cas par cas, en tenant compte du contexte, de la réalité de l’intégration. (…) Il n’y a pas de discrimination."
  • La circulaire de 7 janvier 2008 précise pourtant que les ressortissants tunisiens et algériens « ne peuvent se prévaloir des dispositions introduites par l’article 40 de la loi du 20 novembre 2007 », autrement dit la loi Hortefeux qui ouvre la voie aux régularisations par le travail. La situation des ressortissants de ces deux pays étant régie par des accords bilatéraux. En octobre 2008, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) s’inquiétait de cette exclusion qui pourrait « créer une différence de traitement dans l’accès à l’emploi en raison de l’origine nationale ». Une discrimination confirmée par la CGT, qui défend au jour le jour les dossiers de ces travailleurs sans-papiers. « Dans certaines préfectures, il est très difficile de faire avancer les dossiers des travailleurs algériens », regrette Francine Blanche, secrétaire confédérale. Ainsi, dans l’Isère et les Alpes-Maritimes, les régularisations de travailleurs algériens et tunisiens se comptent sur les doigts de la main, quand elles devraient être des centaines.

9 - "Il n’y a plus personne qui soit interpellé à la sortie des écoles. Ni dans les préfectures. Il y a eu deux cas, il y a trois ans, qui ont défrayé la chronique. Ensuite, une circulaire du ministre l’a purement et simplement interdit."
  • Ce n’est pas le constat dressé par le Réseau éducation sans frontières (RESF) dans son rapport rendu à l’ONU en février sur la « situation des mineurs, enfants de sans-papiers en France ». Plusieurs histoires édifiantes y sont racontées, comme celle d’Armen, 7 ans, petit garçon serbe d’origine albanaise habitant Montauban. En septembre 2007 (après la circulaire), à la suite de l’interpellation de ses parents, il quitte son école encadré de deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes. En novembre 2008, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe lui-même déclarait dans un rapport sur la France : « Plus aucune interpellation ne devrait être effectuée dans les écoles et préfectures. »

10 - "L’Europe n’est pas une forteresse et elle ne veut pas l’être."
  • En matière d’immigration, les différents pactes et directives signés récemment par les 27 témoignent au contraire d’une volonté de se barricader. Dans le pacte européen sur l’immigration et l’asile, les membres de l’Union européenne ont ainsi renforcé les moyens de l’agence Frontex, chargée de lutter contre l’immigration clandestine aux frontières de l’Europe. Ses bateaux et hélicoptères traquent les migrants qui tenteraient d’entrer illégalement sur le continent. Selon les décomptes du site Fortress Europe, 13 767 immigrés sont morts aux frontières de l’UE depuis 1988.

lundi 20 avril 2009

"L'après dîner"

Saint Malo !


Saint-Malo est à 50 kilométres de chez moi ... un peu de soleil et hop, direction Saint Malo, un tour de rempart, une petite promenade sur la plage, une douzaines d'huîtres, un petit verre de blanc et voilà un dimanche fort bien réussi !
Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo.
Le château a été construit par les ducs de Bretagne, son donjon abrite le Musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
Au centre de la ville close, la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo est repérable à son clocher dominant les toits.

Sur le tour des remparts et dans la ville, on trouve disséminées les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf, Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais, des malouins de souche ou d'adoption. Toujours à l'intérieur des remparts, les visiteurs intéressés par l'histoire de Saint-Malo trouveront l'Hôtel d'Asfeld, dernier hôtel d'armateur (les Magon) préservé des destructions de la seconde guerre mondiale.
Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort, au nord de la ville close, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.

Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville est l'une des plus visitées de Bretagne.
Son port de mer est situé sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance. Ce bras de mer qui se transforme en rivière est délimité par l'usine marémotrice du barrage de la Rance côté mer et par la ville de Dinan côté terre (à 18 km à vol d'oiseau de là).

Saint-Malo fut d'abord une île puis devint une presqu'île et fut entourée de remparts construits et reconstruits du XIIe au XIXe siècles, auxquels les architectes Vauban et Siméon de Garangeau adjoignirent les fortifications insulaires. Saint Malo est construit sous le niveau de la mer. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.
Saint-Malo gouverne le Clos-Poulet ("le pays d'Alet") qui est délimité par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. La ville fait face à Dinard. Cancale conclut à l'est la côte du Clos-Poulet, composant une partie de la Côte d'Émeraude.

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes d'Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une énorme baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.
Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit précisément sur l'estuaire de la Rance en amont de Saint-Malo au début des années 1960.
La baie de Saint-Malo dispose d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont réchauffées par le Gulf Stream et l'amplitude des températures entre hivers et été est très faible.

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Coriosolites, installés à la cité d'Aleth (actuel Saint-Servan). Sous l'influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la cité d'Aleth. Aleth reste un port important et à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Aleth, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée Romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Maclow, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de St Malo en 541.
Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre la Bretagne et le royaume de France. En 1490, la ville en profite pour proclamer son indépendance et devient une cité-état pendant quatre ans. Après un bref passage aux mains du roi de France au début du XVe siècle, Saint-Malo est définitivement annexée de la Bretagne à la France en 1493.

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées Malouinières.

L'essor de Saint-Malo trébuche à la Révolution française qui ne l'épargne pas. Saint-Malo continue cependant de développer la pêche, en particulier la Grande Pêche vers Terre-Neuve. À la fin du XIXe et au XXe siècle, Saint-Malo développe son tourisme, notamment grâce à ses plages. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée, la ville est dévastée à 80% par des incendies en 1944. Presque entièrement reconstruite à l'identique après la guerre, Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance.

Un peu de douceur ...

dimanche 19 avril 2009

"Predictions"


Le Synopsis m'avait donné envie de voir ce film : "Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.
D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence."

Avouez qu'en soit l'idée de départ du film était plutôt intéressante ... mais c'était sans compter la scientologie et tous ces acteurs qui en sont adepte, dont Nicolas Cage !
Je suis sorti de la projection du film avec l'impression bizarre du type qui vient de se faire avoir ! Le film oscille entre film catastrophe, fantastique, noir, psychologique, vaguement mystique etc ...
On a un peu de mal à voir où "ils" veulent en venir et surtout pour nous raconter quoi !
A un moment cela en devient même tellement ridicule, que l'on s'attendrait presque à voir apparaître John Lennon et Mére Térésa sur un tapis volant !!! Cela n'aurait pas plu de sens et ne changerait rien à la compréhension du film.
Le film est très proche de "La guerre des Mondes" avec Tom Cruise (tiens, tiens !) . On retrouve les mêmes postulats : Un homme seul, largué socialement, minable dans l'éducation de ses enfants, un monde envahie pas des extraterrestres, cataclysme, fin du monde, etc ...
Au bout d'une demi heure, j'ai senti l'arnaque, vraiment : le film est certes spectaculaire avec une débauche impressionnante d'effet spéciaux, mais en bon scientologue qu'est Nicolas Cage (qui d'ailleurs, ne joue pas très bien dans le film), "Prédiction" ressemble plus à de la propagande qu'à un bon film de science-fiction au sens pur :

D'abord la prédiction de la petite fille, Lucinda. Nous sommes en 1959, la fille a 7 ans environ, donc née en 1952 date de création de l'église. Conservé sous une plaque ornée dune étoile à 8 branches (symbole Scientologue) cette prédiction, sous la forme de chiffre, que Lucinda porte à l'attention de la nouvelle génération. A la manière d'un prophète que c'est représenté le fondateur de l'église jusqu'à sa mort. L'image de cette jeune fille sombre, rejetée des autres et aussi un symbole de la scientologie envers l'humanité.
Le symbole des murmures est aussi un autre symbolique de la scientologie, dans l'endoctrinement. Ensuite le reste est une scénarisation du livre. Une histoire de l'homme du fondateur de la Scientologie.
Enfin l'apocalypse est prédite par l'église sous la représentation d'une renaissance de Xenu, un roi très puissant qui détruira l'humanité. Enfin, la colonisation et le chêne sont des symboles de la renaissance scientologue.

"Prédictions" est donc un film surtout à ne pas conseiller et mon Dieu (!!!) , n'y allez pas.

0/***** (daube !)

J'ai mis Dooggy au sport ...

Cela ne peut pas lui faire de mal ...
D'ailleurs, faudrait peut-être que je m'y mette également !!!

samedi 18 avril 2009

Les colonnes de Buren

En 1986 sous la présidence de François Mitterrand, le ministère de la Culture confie à Daniel Buren né en 1938, la réalisation d’une sculpture de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais Royal : "Les colonnes de Buren".
Avant d’être investi par les colonnes, le pavé royal était occupé par les voitures ...
Les hauts fonctionnaires ayant le badge suprême avaient seuls le droit de laisser des traces d’huile sur le granit et de gâcher le paysage avec leurs Citroën et autres Renault de fonction.
Un spectacle misérable sous les fenêtres de Malraux ...

Un jour, ce parking injuriant l’histoire, a été délocalisé. La cour vide, des pelleteuses sont arrivées, avec des hommes et des pelles. Et des brouettes. L’activité foreuse était telle que, pendant un temps, rien n’indiquant qu’une œuvre d’art était entrain de naître, les passants et habitants des alentours pensaient à la construction d’un nouveau parking mais sous le palais. Toutefois, les tranchées des trémies étaient étranges, au tracé anguleux et à la largeur réduite à celle d’une Fiat 500 première génération ! Finalement, la nouvelle est tombée, aucun parc de stationnement n'était prévu, on plantait une "sculpture urbaine" signée Daniel Buren.

Ah, Les colonnes de Buren : surprenantes, amusantes…
Certains y voient une imitation futuriste des ruines romaines, d'autres un jeu de dames disproportionné. Les colonnes de Daniel Buren habillent la cour d’honneur du Palais Royal de noir et blanc. De toutes les tailles, rangées en lignes parallèles, ordonnées et désordonnées à la fois, les colonnes quadrillent la place qui se transforme en plate-forme virtuelle.

Mais installer "Les colonnes" au Palais Royal ne fut pas si simple ... Qui a dit que les Français ne s’intéressaient pas à l’art contemporain ? Force est de constater, avec ce qu’on a appelé la polémique des "colonnes de Buren", qu’une commande d’Etat à un artiste contemporain, pouvait bien en 1985, susciter encore ce qu’il faut bien appeler une passion typiquement française.

En 1985, le ministre de la culture de l’époque, Jack Lang, annonce qu’une commande publique vient d’être passée à Daniel Buren pour la réalisation d’une oeuvre monumentale qui doit prendre place dans la cour d’honneur du Palais-Royal, jusqu’alors transformée en parking. Dès cette annonce, un véritable déferlement polémique va se développer : campagnes de presse, dépêches d’agence, traitement radio et télé, manifestations des comités de soutien des différents protagonistes, questions parlementaires... et, plus encore, une effervescence étonnante de paroles, de courrier des lecteurs et de graffitis in situ.

La question n’était pas nouvelle... et s’est d’ailleurs reposée depuis. Elle s’est cristallisée autour d’un lieu, le Palais-Royal, emblématique du pouvoir et d’un homme, Daniel Buren, artiste minimaliste, représentant l’opposition à toute forme de pouvoir. L’enjeu était d’importance : peut-on installer une oeuvre contemporaine dans un site historique classé ?
De nombreuses péripéties Tout d’abord, premier accroc, celui de la commission supérieure des monuments historiques, dont l’avis, consultatif, est sollicité par Jack Lang : cette commission vote à l’unanimité de ses membres contre le projet. Celui-ci est en effet considéré comme "trop moderne et hautement intellectuel" (dépêche AFP de janvier 1986). Jack Lang décide de ne pas en tenir compte. Dans la foulée un comité de riverains déclare que ces travaux "dénaturent un site exceptionnel" (dépêche AFP de janvier 1986).

Les plaintes tous azimuts vont se multiplier : procès-verbal dressé par la mairie de Paris, plaintes devant le tribunal administratif puis devant le Conseil d’Etat, qui prononce la validité de
l’arrêt des travaux. La raison juridique allait-elle l’emporter sur la raison esthétique ?
Avec l’arrivée de François Léotard à la Rue de Valois, les opposants aux colonnes de Buren se prennent à espérer un arrêt définitif des travaux ou un déplacement de l’oeuvre.Nous assistons alors à la troisième et dernière étape de l’affaire Buren : celle des tergiversations.
Il repousse la décision finale en organisant de larges consultations avant de prendre la décision de maintenir l’oeuvre dans le site.

Le 30 juillet 1986, une dépêche AFP tombe : "le chapitre incandescant des colonnes de Buren s’est clos mercredi à 18h, avec l’ouverture au public de l’espace conçu par Daniel Buren".
Pour autant, avec les palissades, c’est tout un pan d’expression libre qui tombe : des Français ont parlé aux Français. Les graffitis n’ont épargné ni Jack Lang, ni François Léotard. On accuse le premier du "crime de M. Lang" en référence au célèbre film de Renoir ou d’être un "Jack l’Eventreur" avant de s’écrier "Langouste" tandis que le second est traité de "Léotard-trouillard". Le chroniqueur Louis Pauwels va, dans l’organe de presse le plus engagé dans la croisade anti-Buren, "Le Figaro Magazine", jusqu’à singer les "parce queue" ministériels à propos de l’occupation du péristyle de la Cour d’honneur.

Après le temps de la polémique, vient celui des appréciations esthétiques. Lesquelles sont contrastées et parfois à front renversé, comme il se doit. On ne sera donc pas étonné de lire dans "le Nouvel observateur" du 8 août 1986, journal de gauche favorable aux Colonnes : "Hé oui, c’est con-con (...). La chose est trop anodine pour dénaturer quoi que ce soit." tandis que dans "le Figaro" du 15 mai 1986, sous la plume de Roger Peyrefitte, on découvre qu’il s’est " converti à Buren" et qu’il reconnaît dans les colonnes "le premier exemple de cohabition culturelle".

Quelle leçon tirer de cette "moderne bataille d’Hernani" (Figaro, 15 mai 1986) ? Regardons le succès auprès du public de la pyramide du Louvre, regardons le succès des colonnes de Buren : n’est-ce pas le succès de l’audace auprès du grand public ?

Deneuve



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Mobile Mini House Concept

Concept imaginé par les jeunes designers Stephanie Bellanger, Amaury Watine, François Gustin et David Dethoor, le concept "252° Living Area" n'est pas tout à fait une maison, mais c'est bien plus qu'une simple caravane. Découverte en images dans la suite !

Le principe ? A la manière d'un éventail, les cloisons des différentes pièces glissent sur un plancher téléscopique jusqu'à un rayon de 252° à l'ouverture totale. Le toit (invisible sur les visuels), quand à lui, doit être conçu de la même manière que les capotes de voitures ou de landeaux pour pouvoir couvrir toute la structure une fois déployée.