dimanche 28 mars 2010

"Jugée trop chère par rapport à son efficacité ... "

Le conseil général des Hauts-de-Seine (CG92), à majorité UMP, ne renouvellera pas le marché passé en 2006 avec la société privée Ingeus pour l'accompagnement des Rmistes dans l'emploi, une expérience jugée trop chère par rapport à son efficacité, selon une note du CG92.
Ce marché, conclu à l'époque où Nicolas Sarkozy présidait le conseil général, avait suscité les critiques de l'opposition de gauche (PS, PCF, Verts), certains élus dénonçant une "privatisation" de l'action sociale pour des résultats incertains.
Quatre ans après, "le coût de ce marché apparaît comme important au regard des résultats obtenus par Ingeus", résume une note de synthèse élaborée par les services du CG92 et qui a été récemment dévoilée aux élus.
Les principales critiques portent sur le nombre de personnes accompagnées et sur le maintien dans l'emploi durable. Le marché, dont le budget "devrait s'élever à 18,1 millions d'euros", visait des personnes bénéficiant du RMI depuis plus de deux ans.
Au cours de la période 2006-2010, soit la durée du marché, 5.011 chartes d'adhésion ont été signées, sur un objectif initial de 6.500, ce qui constitue "clairement un motif d'insatisfaction", "d'autant que les moyens de communication déployés et facturés par le prestataire ont été très importants" (990.890 euros), souligne la note.
Sur ces 5.011 personnes accompagnées par Ingeus, 2.121 ont obtenu un emploi, un taux de 42% qui "peut paraître important", mais seulement 492 bénéficiaires sont restés dans l'emploi au bout de douze mois, contre un "objectif contractuel de 900 bénéficiaires au minimum".
Sur les autres retours à l'emploi, 708 n'ont duré que six mois et 918 n'ont duré que trois mois, des résultats jugés "très insuffisants".
"Avec la mise en oeuvre du RSA, le département des Hauts-de-Seine pourrait désormais confier le placement dans l'emploi principalement à Pole emploi, au travers, par exemple, d'une convention de partenariat", conclut la note.

Au plan national, le gouvernement a fait le choix en 2009 de recourir à des structures privées pour accompagner 320.000 chômeurs, en complément de Pôle emploi, bien que les évaluations démontrent que la plus-value du service public, quand il met les moyens, est supérieure à celle des opérateurs privés.
Ingeus, filiale d'une entreprise australienne, a été écartée du marché malgré une présence en France depuis 2005. L'Australie a privatisé à partir de 1998 l'accompagnement des chômeurs.

"Noir sur blanc"

samedi 27 mars 2010

Paris prêt à lancer les grands travaux au Forum des Halles

Le Conseil de Paris de lundi et mardi doit autoriser le démarrage de la rénovation pour le mois de mai.
Depuis neuf ans, on parle du réaménagement des Halles mais, à part les riverains, plus personne ne sait de quoi il retourne vraiment. «Le projet des Halles avance. C'est un sujet très complexe, mais nous sommes dans les temps», a assuré hier Anne Hidalgo, première adjointe au maire Bertrand Delanoë chargée de l'urbanisme, lors de la conférence de presse précédant les sessions du Conseil de Paris. À l'ordre du jour, mardi : le bilan de la commission d'enquête publique, qui avait donné en janvier un avis favorable mais l'avait assorti de trois réserves. Celles-ci doivent être levées par la réponse positive de l'Hôtel de ville et les travaux pourront commencer.

Le premier coup de pioche doit être donné dans le jardin en mai. Les architectes David Mangin et Philippe Raguin ont redessiné cette parcelle de 4,3 hectares, y prévoyant trois nouveaux parcs, deux nouveaux jardins d'aventures, pour les tout-petits (2-6 ans) et pour les préadolescents (7-12 ans), confiés à Bernard Chapuis et Georges Vafias (agence AEP) et à Henri Marquet et Imaginal, et un troisième pour lequel la Ville doit relancer un appel d'offres.

La polémique fait rage. Faire du jardin une priorité semble aller en dépit du bon sens du projet qui entend «résoudre les dysfonctionnements du site» liés à la vétusté et à l'insécurité des espaces publics, notamment des voiries souterraines. Certains invoquent, à deux ans de la présidentielle, une logique électoraliste de la part de Bertrand Delanoë, qui a fait des Halles un chantier phare de son mandat.

La contestation se concentre sur le jardin d'aventures Lalanne, un bijou horticole fané voué à la démolition. Ironie du calendrier, ses auteurs Claude et François-Xavier Lalanne sont exposés au Musée des arts décoratifs jusqu'au 4 juillet. Jacques Boutault, maire (Vert) du IIe arrondissement, concède sur son blog : «On comprend mieux, lorsqu'on connaît l'emprise des travaux de la Canopée des Halles, pourquoi le jardin Lalanne doit être sacrifié. L'emplacement de la future cité de chantier occupe largement sa surface et même au-delà.»

C'est dans cette cité de chantier que sera assemblée, au sol, la Canopée qui couvrira le forum (voir les images), toit de verre ondulant et de vantelles d'acier, haut de 14,5 mètres, à ce jour, signé Patrick Berger et Jacques Anziutti. Mais l'association de riverains Accomplir, et le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret (UMP) n'entendent rien lâcher. Les premiers envisagent un recours au tribunal administratif contre le permis de démolir du jardin.

Jean-François Legaret, lui, va plus loin : il attaquera, lundi, l'illégalité du permis de démolir du maire de Paris devant le préfet pour vice de forme. L'élu, également président de la commission des finances du Conseil de Paris, saisira aussi l'architecte des Bâtiments de France, car «le projet est situé dans le périmètre de protection d'un monument historique», en l'occurrence l'église Saint-Eustache.

Les transports, c'est ce dont on parle le moins et qui est pourtant l'opération principale : 700 000 vo­yageurs transitent chaque jour par les Halles. Soit 200 000 de plus que lors de la création de la salle d'échange RER, il y a trente ans. «En sous-sol, il faut démolir beaucoup de choses, le planning général implique d'énormes travaux dans les voiries souterraines de mise en conformité aux normes de sécurité mise en place depuis le drame du tunnel du Mont-blanc», indique Dominique Hucher, de la société d'économie mixte SemPariseine, mandataire pour la Ville de Paris. En particulier, le projet prévoit de nouveaux accès aux espaces souterrains du forum.

La mini-autoroute sous le Forum des Halles devrait disparaître. «L'appel d'offres sera lancé en juin pour des travaux devant démarrer en février 2011», indique Dominique Hucher. Enfin, troisième volet : la Canopée. «Ce n'est pas une ­simple restauration cosmétique», avertit Anne Hidalgo. En effet, il s'agit de démolir les ­pavillons Willerval déjà jugés comme un mo­dèle «d'architecture éphémère» il y a trente ans. Ce chantier doit démarrer fin 2011.

La Canopée doit recouvrir l'ensemble du forum sur lequel une sortie est prévue, alors qu'il n'en existe aucune à ce jour. Le Forum des Halles comptera alors quatre sorties et l'escalier mécanique dévalant trois étages de la porte Lescot, jugé «trop anxiogène» sera scindé en trois. D'autres escaliers étant prévus pour descendre jusqu'aux sous-sols jusque-là non desservis.
Sous cette Canopée doivent cohabiter, comme aujourd'hui, des boutiques qui resteront ouvertes pendants les travaux et des équipements publics en partie déménagés.

Les travaux coûteront 760 millions d'euros, dont les deux tiers sont à la charge de la Ville, et le tiers restant étant partagé entre ses partenaires : la région, le Syndicat des transports d'Ile-de-France, la RATP et Unibail, société qui gère le Forum. «On crée beaucoup plus d'équipements publics qu'il n'y en avait auparavant, assure Anne Hidalgo. Quoi qu'il en soit, les Halles ont toujours été le ventre de Paris où le commerce a été au cœur du lieu.» Au total ces grands travaux dureront six ans.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le futur toit du Forum des Halles ne sera pas imperméable. En principe, les armatures métalliques qui quadrillent cette toile de verre pourront être orientées, voire resserrées, afin d'éviter les courants d'air violents, notamment au niveau de la sortie par le jardin. Mais les passants du Forum risquent tout de même d'être arrosés par la pluie, car la Canopée n'est pas étanche. De quoi apporter de l'eau au moulin des détracteurs de ce projet, qui reposera sur les fondations de tours jamais érigées mais souhaitées par Valéry Giscard d'Estaing, qui voulait faire des Halles un mini-Manhattan.

jeudi 11 mars 2010

Le fantôme d'Androuet Du Cerceau reprend vie ...

Qui était Jacques Androuet Du Cerceau. Un architecte ? Mais il ne reste pas de trace d'édifices qu'il ait vraiment conçus. Un dessinateur ? Sans nul doute, talentueux et doué d'une imagination hors pair. Un graveur aussi, parmi les meilleurs et les plus illustres de France. Mais aussi un fantôme : c'est hélas la farce que lui a jouée la postérité en faisant s'évanouir à peu près tous les éléments susceptibles de nous le faire connaître, en dehors de son coup de crayon.

Une exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine fait revivre d'étonnante façon Jacques Androuet Du Cerceau (vers 1520- vers 1586), bien connu des architectes et des passionnés de patrimoine, pour ses dessins et ses recueils. Lui-même n'a pratiquement rien construit, se cantonnant au rôle, au demeurant prestigieux, d'auteur de traités d'architecture, lignée ouverte au Ier siècle av. J.-C. par le Romain Vitruve.

Androuet théorise, imagine, ou restitue les chefs-d'oeuvre de son époque, préservant de l'oubli des dizaines de châteaux aujourd'hui disparus, ou l'état d'origine de quelques autres qui ont été peu ou prou transformés depuis les derniers souverains Valois. Des édifices qu'il détaille, au point de laisser imaginer leur possible reconstruction. Il a lui-même réuni cette part de son travail, capitale pour les historiens, sous le titre Les Plus Excellents Bâtiments de France, une France au demeurant réduite à l'Ile-de-France et à la vallée de la Loire.

On y trouve les plus célèbres monuments : le Louvre, tel que l'a conçu son contemporain Pierre Lescot (autour de 1550) avec les sculptures de Jean Goujon, Vincennes avec son enceinte et ses tours, Chambord dont on attribue l'esprit à Léonard de Vinci, et qui est l'un des seuls châteaux royaux à n'avoir pas été altéré. Blois, Amboise et Chenonceaux, Saint-Germain-en-Laye, Ecouen et Fontainebleau. Mais aussi d'autres, dont l'état ou le souvenir laissent perplexes : Vallery (Yonne), l'un des plus modifiés par l'histoire ; Verneuil-en-Halatte (Oise), aujourd'hui en ruine ; Villers-Cotterêts (Aisne), dans un état lamentable. Et surtout le fameux château dit "de Madrid", où François Ier reçut Charles Quint, effacé du bois de Boulogne en 1792, comme le seront tôt ou tard ceux de Creil (Oise), de Coucy (Aisne), de Folembray (Aisne), de Montargis (Loiret... Les jardins ne sont pas oubliés, restitués avec une précision délicieuse.

Androuet a gardé le secret de ses sources, autant que de l'organisation de son atelier, auquel toute une équipe doit avoir contribué. Coincé entre Paris et Montargis par les guerres de religion, il n'a vu la plupart des édifices que de seconde main, ce qui n'en rend son travail que plus remarquable.

Proche de Sebastiano Serlio (architecte et théoricien italien, mort à Fontainebleau en 1554), il a de la même façon rassemblé des éléments réels et parfois imaginaires qui lui permettent de drainer la Renaissance italienne vers la France. Il fait en revanche appel à sa seule inventivité lorsqu'il propose des modèles de "logis", extensibles à l'infini, selon le goût et la richesse des commanditaires, jusqu'à occuper l'espace de formidables palais qui ont pour principal point commun une symétrie obsessionnelle et, pour ainsi dire, préclassique. Ainsi, dessine-t-il encore l'immense registre de ses ornements architecturaux, qui lui vaudra l'essentiel de sa célébrité.

Cet aspect décoratif est resté le mieux connu. C'est avec à propos que les responsables de l'exposition ont davantage mis l'accent sur la dimension structurelle de l'architecture et sur le dessin qu'il sait en tirer, donnant au passage de très beaux cours de perspective.

Pendant longtemps, les expositions d'architecture ont tenu à distance le public, en alignant de façon laconique dessins et gravures, accompagnés parfois d'un buste et d'un petit film sentant bon la télé d'antan. Ici, Androuet revit certes à travers son oeuvre : gravures, dessins, carnets (que l'on peut feuilleter grâce à leur numérisation) et précieux vélin (peau de veau mort-né), dont quelques pièces majeures prêtées par l'Angleterre. Mais l'ensemble est complété par une batterie de films en 3D. Ils parachèvent la résurrection du fantôme au côté de moulages et de maquettes, dont l'une, monumentale, restitue les Tuileries de la Renaissance, incendiées pendant la Commune (1871), puis achevées à la pioche en 1883.

Pour autant, la scénographie de la Cité ne lésine pas sur les bustes. François Ier, Henri II, Charles IX, Henri III, souverains dont notre homme eut à connaître de près ou de loin la gloire, et avec eux les temps tourmentés des luttes entre catholiques et protestants, desquels sa famille était proche. Manquent Catherine de Médicis... et Jacques Androuet Du Cerceau, dont seule une rare médaille, et une peinture posthume laissent l'improbable physionomie. Quant à son nom, dont le premier élément rappelle un célèbre fromager parisien, il tire son allure aristocratique d'un cerceau, enseigne de son père, marchand de vin à Paris.

samedi 6 mars 2010

Deneuve

Les "César" ...

La 35ème cérémonie des César s'est déroulée la semaine dernière et comme chaque année, je me suis retrouvé vissé devant ma télévision samedi soir ...
Je me souviens de l'élégance de ces soirées où nous pouvions admirer la classe de Jean Gabin, Michèle Morgan, Philippe Noiret, Catherine Deneuve, Simone Signoret ou Romy Schneider ...
Je sais bien que la plupart de ces acteurs et actrices sont morts (ou quasiment !!!) mais, avec eux c'est aussi une certaine idée du cinéma français qui a disparu. Ce n'est pas récent, cela s'est fait progressivement ...

Avec les "Oscars", les Américains nous montrent qu'ils ont le sens de la cérémonie, que c'est vraiment quelque chose qu'ils favent faire ...
Chez nous on le sait, assurer la présentation des César est une mission quasi impossible. Dès le début de la soirée, on a bien vu que le duo formé par Valérie Lemercier-Gad Elmaleh mettait toute son énergie à essayer d'amuser la galerie. Je n'ai pas l'impression qu'ils y soient vraiment parvenus. Un peu ringard, un peu vulgaire, certaines fois un peu lourd, souvent inoffensif, sans couleur : le duo n'a jamais convaincu et l'ensemble rappelait les cérémonies d'il y a 10 ans. Il est loin le délire des cérémonies boostées par Chabat ou même les précédentes performances de Valérie Lemercier. Le fil rouge du couple n'a jamais pris - jamais fait rire - et tombait sur le show comme un cheveu sur la soupe...
On retiendra tout de même le sketch de Gad Elmaleh et Vanessa Paradis (à qui on ne donne pas d'enveloppe parce que de toute façon, elle se plante - une référence à sa bourde des deux Judith de la cérémonie de 1991) ou encore le petit Nikamouk, parodie amusante du Petit Nicolas . Mais en 2 heures et demi de cérémonie, c'est peu ! Et du coup, c'était très long.

Avec 13 nominations, "Un Prophète" de Jacques Audiard partait grand favori de cette 35ème cérémonie des César. On pensait que le film d'Audiard ferait un carton, il a fait mieux : une véritable razzia. Le cinéaste et son équipe sont donc repartis avec neuf statuettes :
Meilleur espoir, meilleur décor, meilleur montage, meilleur scénario, meilleur second rôle, meilleur réalisateur, meilleur film, meilleure photo et meilleur acteur. Peut-être pas un record, mais en tout cas, un très beau palmarès. Et en dehors du talent du réalisateur une nouvelle fois récompensé (après avoir triomphé en 2006 avec "De battre mon coeur s'est arrêté"), les César ont surtout voulu saluer ce soir la performance hallucinante de Tahar Rahim sacré meilleur espoir et meilleur acteur. Un doublé historique !
Du coup, devant un tel blitzkrieg, il n'y a pratiquement plus rien à dire de ce palmarès : l'absence de "Welcome" (10 nominations, mais pas un César) peut paraître étonnante.
Attal, une nouvelle fois oublié ... Un César aurait pourtant couronné sa sacrée performance dans "Le rapt" et l'aurait ancré définitivement dans la cour des acteurs français qui comptent ...

Que seraient ces remises de prix sans larmes, sans voix qui tremblent ou sans bourdes ? La cuvée 2010 a donc eu droit à son lot d'émotions. On retiendra la poésie et la douceur de Marion Cotillard maîtresse de cérémonie, le beau discours de Mélanie Thierry sacrée meilleur espoir féminin, l'émotion vive d' Isabelle Adjani , la folie de Tahar Rahim lorsqu'il reçut son deuxième prix de la soirée ou la classe de Luchini (voir la très grande classe, car il fallait pouvoir intervenir entre deux crétinerie de Lemercier et Elmaleh) venu rendre hommage à Rohmer.

Il y eut aussi l'apparition quasi extra terrestre de Jeanne Balibar. D'un coup, on ne savait plus où on était, ni ce qu'il fallait penser de ce chant... plus qu'étrange ? envoûtant ? nul ? porcin ? Mais que s'est-il donc passé ? Quelles marque de vitamines a pû prendre Balibar pour venir faire "ça" ? Ca ? Pendant de très longues minutes, Jeanne Balibar a pris la salle en otage pour faire la truie et "chanter" des paroles inaudibles ou incompréhensibles. On ne savait plus s'il fallait en rire ou en pleurer... comme la salle d'ailleurs, un peu gênée !
Dans le registre de la folie, mais vestimentaire cette fois, mention spéciale à la robe transparente Yves Saint Laurent de Laetitia Casta qui mit la salle en émoi.

Pour finir et même si comme pour Attal, j'ai été très déçu qu'une nouvelle fois soit oublié Kristin Scott-Thomas, Adjani fut à la hauteur de son mythe ! impériale ! Deneuve n'est pas capable et ne sera jamais capable de faire cela sur scène et c'est tant mieux (!) : Césarisée pour la cinquième fois (un record), Adjani effectuait son vrai come-back ce soir. C'est ce qui donnait à son discours une émotion particulière, une couleur déchirante. Mais l'actrice reste pourtant une vraie warrior. En salle de presse elle a ainsi confiée être suprise par ce César "inattendu et extraordinaire qui couronne ma conviction". Elle s'est aussi expliquée sur les dédicaces : "j'ai dédié mon césar aux enseignants, car c'est un sacerdoce, un sacrifice. J'ai été très ému par les témoignages des profs et je voulais leur rendre hommage. Quant à ma mère, j'en avais besoin, car c'est un film qui témoigne de ce qu'on a à faire pour nos enfants.". Emue certes, mais battante !
Je suis certain que l'année prochaine ... je serai de nouveau devant mon petit écran !!!

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