
Moteur rotatif et suspension hydropneumatique ou quatre cylindres à plat et suspension traditionnelle ?
Pendant ce temps, la 204 et la R.16 roulaient et embarquaient la clientèle.
Cette voiture au confort voluptueux mais au moteur taillé -du moins initialement- pour les hauts régimes, à la tenue de route, au freinage et à la direction irréprochables mais qui reste la plus méconnue des populaires de son époque, la dernière authentique Citroën avant la CX, boudée par les citroënistes les plus fervents.
Elle sera la synthèse entre les deux idées, avec une esthétique typique à la marque, due à l’équipe de stype de Robert Opron. La GS était née…

Habitabilité étonnante, capacité du coffre bluffante apportent encore une touche exclusive chère aux chevrons de l’époque. La presse ne s’y trompe pas et intronise la GS "voiture de l’année 1970".

Des variantes "PALLAS" ou, à contrario, "X", conjuguèrent la GS en mode bougeois ou sauvageon, c’est selon. En 1977, elle rentre dans le rang en perdant sa planche de bord, puis se charge de boucliers disgracieux. Elle s’allonge en devenant GSA et se dote d’un 1 299 cm3. Cette GSA retrouvera l’instrumentation à tambour rotatif et expérimentera les commandes disposées en "satellite", encore une première pour l’époque…

Elle consommait entre 7 et... 20 litres au 100 suivant le modèle et le poids que le pied droit lui appliquait. la moindre intervention mécanique requierait des doigts épais comme du papier de feuille de cigarette, cette voiture qui démarrerait tous les matins mais sur laquelle la rouille faisait des ravages si l'on n'y prenais garde, qui se moquait de la pluie et passait presque partout grâce à sa suspension. Elle aura marqué son temps chez Citroën, et ses entrailles auront beaucoup servi à d’autres. La GS est une grande Dame dont la génération 1970-1979, aux lignes claires, nettes, et au tableau de bord futuriste constitue, sans aucun doute, le fleuron.


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