
Selon les convives, Sarkozy avait jugé que le président américain "est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position".
Une déclaration reprise par The Guardian, qui a interviewé le député (apparenté PCF) Jean-Pierre Brard, invité au fameux déjeuner. Le quotidien britannique rappelle au passage les habituelles "vantardises" du chef de l’Etat, son "hyperactivité". Pour le coup, celui-ci s’est "surpassé", estime le quotidien : "Saisissant sa chance de se dépeindre en héros" anti-récession, "il s’est enfoncé par ses commentaires".

Pour le New York Times, qui moque la vision du "monde selon Sarko", ce dernier, connu pour "son amour de l’action", aime aussi "rabaisser" ses homologues "dans des réunions pas si privées que ça".
The Times voit, de son côté, dans les tacles du "sniper" Sarkozy, la "fin soudaine de l’éphémère lune de miel entre la France et les Etats-Unis". Ironisant sur les propos flatteurs du chef de l’Etat pour Silvio Berlusconi – "L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois" –, le journal britannique ajoute: "Il semble avoir adopté le tact" de l’Italien, son homologue préféré". Idem pour le quotidien anglais The Daily Telegraph qui titre "Sarkozy insulte les chefs d’Etat lors d’un déjeuner" et rappelle que celui-ci est "peu connu pour sa délicatesse".

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