
L’arrivée de l’énigmatique Gilles, le nouveau voisin du dessus va changer leur vie.
Pour Clara c’est enfin le prince charmant tant attendu qui, tel un chevalier servant, va aider sa belle à se relever d’une malencontreuse chute dans l’escalier. Pour JP, Gilles a aussi un faux air du prince charmant. "Faux" car hétéro. Mais la distance entre les deux hommes est étroite et de discussions dans l’escalier aux confidences autour d’un verre, les deux voisins vont finir par apprendre à mieux se connaître, se rapprocher et ... se désirer.

Même s’il y a beaucoup d'hommes qui passent dans la vie de JP, lui n’a toujours pas trouvé le prince charmant. Gilles et Clara savent partager leur bonheur, et leur vie est un joyeux mélange entre la cour de récré et le ménage à trois amical... C’est surtout un rempart efficace contre la maturité qui les guette sous toutes ses formes dès qu’ils sortent de l’immeuble : interrogations professionnelles, séparation ou maladie des parents...
Quand Clara provoque de façon totalement loufoque la question du désir d’enfant chez Gilles, tous les trois se retrouvent confrontés à des interrogations sur leurs vies auxquelles ils ne peuvent plus échapper.
Ils croyaient vivre dans une gentille petite comédie, ils vont comprendre peu à peu que "trois" c’est aussi le chiffre de la tragédie qui les rattrape, et va les obliger à faire les choix qu’ils ont toujours retardé autant qu’ils le pouvaient, de peur de grandir.

Gilles et JP couchent ensemble à plusieurs reprises, mais Clara commence à avoir de plus en plus de doutes. Clara se fera virer de son travail au journal.
Heureusement lors des fêtes de fin d'années, elle finit par se réconcilier avec sa famille, ses amis et surtout avec JP et Gilles, à qui JP a enfin su exprimer son amour.
Le dernier épisode de la série s'achève sur une Clara qui, en touchant son ventre arrondi, se déclare prête à être mère...

Dans la première saison, les personnages avaient une vie "normale", très parisienne et s'amusaient de tous les petits embetement de la vie, ce qui donnait justement un petit côté drôle et pétillant à la série. Hélène Vincent, Bruno Salomone ou Christophe Malavoy donnaient du corps à leurs personnages.
La saison 2 paraît plus fade, moins équilibrée. Elle semble plus s'orientait vers "sex and the city", donc plus tournait vers les sentiments (et le cul !) des protagonistes que de leurs vies en général.
J'ai aimé que l'homosexualité soit traitée sans hypocrisie bien pensante, comme un sentiment à part entière avec ses élans et ses doutes ;

En même temps, Clara Sheller est une série fraîche, acidulée, pétillante, pleine d'un humour savamment distillé, dont les répliques font mouche. Le tout est arrosé d'une bande son pleine d'énergie, de nostalgie et d'originalité qui vaut la peine d'être écoutée (Archive, Syd Matters, Cocosuma, Mirwais, AS Dragon, Biolay ou Ph. Katerine), et de Paris, très joliment filmé. Voir tous ces tabous levés sur une chaîne publique en prime-time, c'est moins révolutionnaire qu'il ya 3 ans forcément, mais cela reste culloté encore aujourd'hui.
La saison 2 se termine sur une note d'espoir ! vivement la suite, mais pas dans trois ans ... !
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