lundi 2 février 2009

Melvil Poupaud

Né le 26 janvier 1973, Melvil Poupaud baigne dans le showbiz dès son plus jeune âge. C'est grâce à sa mère, qui est attachée de presse, que le jeune acteur, alors âgé de dix ans, fait la rencontre du cinéaste Raoul Ruiz, qui le considère bien vite comme l'un de ses comédiens fétiches. Après un rôle dans "La Ville Des Pirates" en 1983, puis "L' Eveillé Du Pont De L'Alma" et "L'île Au Trésor" sous la direction de Ruiz, Melvil Poupaud rencontre Jacques Doillon, pour "La Fille De Quinze Ans". Un rôle torturé dans un film intimiste qui lui vaudra une nomination pour le César du meilleur espoir masculin.

Mais le public ne le découvre réellement que quelque temps plus tard, grâce à un second rôle dans "L'Amant" de Jean-Jacques Annaud, puis surtout dans le film de Laurence Ferreira Barbosa, "Les Gens Normaux N'ont Rien d'exceptionnel" - un rôle qui lui vaut d'ailleurs une seconde nomination pour le César du Meilleur Espoir Masculin.

Absent des plateaux télé, Melvil Poupaud tient à son indépendance et fait ce qui lui plait vraiment : jouer. Il s'essaye très vite à la réalisation pour un court métrage : "Qui es-tu Johnny Mac" ?, expérience qui lui plaît et qu'il réitère de nombreuses fois par la suite. Parallèlement au 7e art, il est membre d'un groupe de rock, MUD, qu'il crée la même année avec son frère.

Attaché aux films générationnels ou déjantés, il aime les rôles décalés, de chien fou ou de séducteur mystérieux, enchaîne les films bizarres ou intimistes, faisant passer son âme de marginal avant son physique de charmeur ténébreux. On le voit chez Graham Gruit, James Ivory, Noémie Lvovsky… puis parfois dans des films grand public, comme Elisa. En 2005, François Ozon décide de lui confier le premier rôle de son film "Le Temps Qui Reste", celui d'un jeune photographe homosexuel, qui apprend brusquement qu'il n'a plus que quelques mois à vivre. La même année, il est membre du jury au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

En 2006, l'acteur passe pour la première fois derrière la caméra pour Melvil et tourne sous la direction de Pascal Thomas dans "L'Heure Zéro". L'année suivante, Melvil Poupaud est à l'affiche de trois long-métrages : "Un Homme Perdu" de Danielle Arbid, "Un Conte De Noël" d'Arnaud Desplechin et "Broken English" de Zoe Cassavetes, comédie présentée en compétition au Festival du cinéma américain de Deauville.
Que dire ... excellent acteur, plutôt axé films d'auteur, charisme impressionnant, bel homme, jeu forcément juste, acteur malheureusement trop discret mais qui illumine très souvent par sa présence des films moyens, un acteur que vous l'aurez compris, j'aime beaucoup et que j'aimerai voir bien plus souvent !

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