lundi 23 février 2009

Julien Boisselier

J'aime beaucoup cet acteur que je trouve très bon, mignon et hyper sensuel. Il peut jouer n'importe quel rôle, il est dans son éléments ... Je l'ai vu dans beaucoup de film et je l'ai toujours trouvé excellent notamment avec sa voix un peu particulière qui laisse transparaître à mon sens une certaine fragilité.
Après une enfance passée à Nantes où il est né le 26 mai 1970, Julien Boisselier monte à Paris pour y suivre les enseignements de Jean-Pierre Bouvier et de Denise Chalem au sein de l'ENSATT, et suit en parallèle une formation au cours Florent. Il fait ses débuts d'acteur au théâtre (notamment dans "Les pavés de l'ours" en 1993, sur une mise en scène de Sylvie Testud) et sur le petit écran : on le remarque dans la saga d'été "Dans un grand vent de fleurs" et surtout "De gré ou de force", téléfilm de Fabrice Cazeneuve. Son premier rôle au cinéma est celui d'un psychiatre sectaire dans "Nationale 7" de Jean-Pierre Sinapi (2000).

Par la suite, doux rêveur à l'allure décontractée, Julien Boisselier multiplie les tournages avec les réalisateurs de la nouvelle génération, tels Renaud Cohen ( "Quand on sera grand" en 2001), Benoît Cohen ( "Les Acteurs anonymes" en 2001 et "Nos enfants chéris" en 2003), et Nicolas Boukhrief ( "Le Convoyeur" en 2004).

En 2004, il enchaîne les comédies romantiques comme "J'me sens pas belle" , "Tout le plaisir est pour moi" et "Clara et moi" . Pour cette dernière, le réalisateur Arnaud Viard, qui souhaitait initialement incarner lui-même le personnage principal, a finalement donné le rôle à Julien Boisselier. "Je n'avais jamais vu un acteur aussi émouvant, et aussi charmant. Je l'ai tout de suite reconnu comme un double possible et évident. J'aime sa sensibilité, son mystère et sa façon de ne pas être totalement acteur". En 2006, on le voit par la suite dans la comédie "On va s'aimer" et dans l'excellent "Je vais bien, ne t'en fais pas" .

C’est au cours du tournage de ce dernier film qu’il rencontre sa compagne Mélanie Laurent . "Un ou deux mots suffisent pour que l'on se comprenne", explique le réalisateur Bernard Jeanjean en parlant de Julien Boisselier. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles il a sollicité à nouveau l’acteur pour "J'veux pas que tu t'en ailles". En 2008, on a pu notamment le voir dans "Cortex" et dans "Les femmes de l'ombre".

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