jeudi 19 février 2009

Papa, j'ai trouvé une voiture qui me plaît bien ... !!!

Dans la catégorie des tous-chemins huppés, les prétendants se bousculent. Parmi eux, l'Audi Q5 tire son épingle du jeu grâce à des qualités routières de haut niveau et à une excellente modularité.
En moins d'un an, trois nouveaux SUV compacts de luxe ont été dévoilés. Le Mercedes-Benz GLK, l'Infiniti EX 37 et enfin l'Audi Q5. Ces trois modèles viennent se frotter aux BMW X3 et Land Rover Freelander.
On le sait, cette vague de nouveautés doit beaucoup à l'évolution du marché : les "gros" 4X4 n'ont plus la côte. La clientèle préfère désormais des 4x4 plus compacts, moins tape-à-l'œil, mais tout aussi luxueux.

Dans sa catégorie, le Q5 est avec l'Infiniti le plus imposant : il mesure 4,63 m de long, soit 10 cm de plus que le GLK et 6 de plus que le X3. Contrairement à l'EX37, cette taille profite à l'habitabilité. Il s'agit là d'une qualité marquante du Q5 par rapport à ses concurrents : il est le plus spacieux du lot. Même les grands gabarits trouvent facilement place à l'arrière et le volume du coffre est important : 540 litres au minimum, contre 480 pour le X3 et seulement 350 pour l'Infiniti.

Cette habitabilité est de plus particulièrement bien exploitée, puisque le Q5 offre une excellente modularité. La banquette arrière en deux parties est coulissante et les dossiers sont inclinables.
Qui plus est, deux leviers accessibles très facilement permettent d'abaisser les dossiers en un tour de main. On regrettera cependant que la surface de chargement —dossiers rabattus— ne soit pas parfaitement plane.
On le voit, le Q5 se prête mieux que ses concurrents à une utilisation familiale. Les inconvénients inhérents au concept de tous-chemins (poids, centre de gravité et consommation plus élevés qu'un break ou une berline de motorisation équivalente) trouvent donc là une contrepartie "utilitaire" bienvenue.

Le Q5 n'en oublie pas pour autant les promesses traditionnelles des tous-chemins modernes. La tenue de route se devait d'être "aussi efficace que celle d'une berline" et, en la matière, il ne déçoit pas. Il est vrai qu'Audi n'avait pas droit à l'erreur tant le Mercedes GLK et le BMW X3 ont fixé haut la barre en la matière.
Nous avons eu l'occasion d'accomplir quelques tours du circuit "routier" de Mortefontaine à une allure très soutenue et l'équilibre du comportement nous a particulièrement convaincus. Le sous-virage est très contenu et le seul indice révélant la nature de l'engin est une prise de roulis un peu plus importante qu'à bord d'une berline. Évidemment, ce tableau varie en fonction du poids des moteurs : un modèle 2.0 TFSI, plus léger de l'avant, se montre plus neutre en courbe qu'un 3.0 TDI.
Même tableau favorable pour le freinage, pourtant rudement mis à l'épreuve sur ce type de parcours. Puissant et endurant, il nous a donné entièrement satisfaction.

Comme à bord du Mercedes GLK, cette efficacité routière ne semble pas être obtenue au détriment du confort de marche. Nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion d'essayer le Q5 sur un parcours routier classique. L'amortissement nous a cependant paru très prévenant et beaucoup moins ferme que celui du X3. A confirmer lors d'un comparatif !
A noter que le Q5 n'est pas ridicule hors des sentiers battus, même s'il ne peut pas prétendre aux mêmes aptitudes qu'un Mercedes GLK ou un Land Rover Freelander en raison d'un empattement supérieur (angle ventral 17,6°). Il est tout à fait possible d'envisager une ballade aventureuse en forêt à son bord, contrairement à l'Infiniti EX37 ou au BMW X3.

Sous le capot, les motorisations disponibles sont toutes bien connues de nos services. La plus attendue est évidemment le 2.0 TDI 170 ch. Il dispense les mêmes qualités qu'à bord de l'A4. Son insonorisation soignée et sa capacité à prendre des tours font merveille. Les accélérations sont à peine moins vigoureuses que celles de la berline : le 0 à 100 km/h est abattu en 9,5 secondes soit 0,1 s de plus seulement.
Évidemment, la transmission Quattro et les 270 kg supplémentaires (1.730 kg contre 1.460 pour l'A4 2.0 TDI) se paient à la pompe. En cycle normalisé le Q5 2.0 TDI consomme 6,7 litres aux 100 km soit 1,2 litre de plus.
On l'aura compris, le Q5 s'impose comme une nouvelle référence de sa catégorie. Aussi performant que ses concurrents sur le plan dynamique, il les laisse sur place en matière d'habitabilité et de modularité, sans démériter hors piste. Bref, il offre un compromis très séduisant pour les amateurs de tous-chemins.

Papa, il ne t'en coûtera que 44.750 € pour m'offrir le modèle 2.0 TDI en finition Ambition Luxe. Un tarif calqué sur celui la concurrence auquel il faudra ajouter un malus de 750 € (175 g de CO2 par km). Papaaaa ...

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