
Luca Toni ne ressemble à aucun attaquant qui a marqué jusqu'ici l'histoire du football italien, mais à dix mille lieues de ses prédécesseurs, le joueur du Bayern Munich est en passe de forger un nom.

Autre singularité de ce joueur atypique de 1,93 mètre, il est l'un des rares attaquants évoluant dans un championnat étranger à avoir conservé sa place en sélection malgré son exil.
Avant lui, Gianluca Vialli ou encore Fabrizio Ravanelli avaient préféré attendre la fin de leur carrière internationale avant de s'envoler en Angleterre.
A l'inverse, Gianfranco Zola avait opté pour Chelsea et subi le courroux des sélectionneurs de l'époque, très attachés à ce que leurs joueurs évoluent dans le championnat italien.

D'autant plus que la saison de l'ancien pensionnaire de la Fiorentina a été d'une facture exceptionnelle avec à la clé 24 réalisations et un titre de champion d'Allemagne.
Titulaire indiscutable du onze de départ de la Squadra azzura, Toni sera utilisé par Donadoni comme un point d'ancrage autour duquel tourneront deux ailiers rapides, Mauro Camoranesi et Antonio Di Natale, prêts à distiller des ballons en direction de la tour de contrôle munichoise.

A l'inverse de ces monuments du football italien qui ont connu la gloire dès leurs premières années en équipe des moins de 21 ans, Toni n'est arrivé à maturité que sur le tard. Et du haut de ses 31 ans, ce grand cru italien n'a jamais semblé aussi bon.
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